MON PARCOURS
INTRODUCTION
J’ai grandi à Dorchester, une petite ville près de la côte sud de l'Angleterre. Quand j'étais enfant je me souviens des promenades que je faisais en famille le long de la Côte jurassique, en découvrant des paysages autour de Durdle Door, Lyme Regis et Weymouth.
En 2007, à l'âge de sept ans, j'ai déménagé avec mes parents en France. J'étais soudainement plongé dans une nouvelle culture et langue. C'était l’un des moments les plus marquants de ma vie. Je me suis donc adapté à ce nouveau pays. Je suis bilingue en parlant couramment le français et l’anglais. J’adore la culture française et la vie en France.
Mon premier appareil photo, le Nikon D3200
PREMIÈRE INFLUENCES ET LA DÉCOUVERTE DU PAYSAGE
Le deuxième grand changement qui a influencé mon parcours est arrivé en 2016-2017, à ce moment mes mon goût pour la photographie ont commencé à changer. Je me suis éloigné des portraits et rapproché d’un nouveau domaine: le paysage. Ma passion pour la photographie de paysage est née et avec elle une fascination pour les pauses longues. J'étais stupéfait par la manière dont l’eau, les nuages et même les gens pouvaient être transformés par une pose longue de 30 secondes. Avec cette passion qui devenait de plus en plus sérieuse mon matériel a évolué aussi, je suis passé du D3200 à l'appareil photo plein format le D750. Ma curiosité grandissante m’a amené à découvrir le travail inspirant des chaînes youtube de Thomas heaton et Nigel Danson. Avec leur contenu ils m'ont fait découvrir les paysages de l’Islande, les Highlands de l’Ecosse, les Îles Féroé et même la Vallée de la Mort. Leurs vidéos m’ont aussi énormément aider à rapidement améliorer mon propre travail.
LA PHOTOGRAPHIE DE PAYSAGE et MOI
Pendant mes trois ans en architecture j’ai aussi pris le temps de développer la photographie de paysage. Je me suis principalement concentré sur les paysages autour de Rennes et du pays de Redon. C'était ma manière d'échapper au stress qui accompagnait mes études. Je m'évadais dans les paysages autour de Redon avec mon appareil en main. Sortir me donnait une vraie sensation d'apaisement et de solitude. Seulement possible tôt le matin quand je traversais les marais, couverts d’un magnifique brouillard. Ma photographie a commencé à s'éloigner de grandes vues prises en pose longue vers des paysages plus intimes, en explorant des détails, les arbres, la lumière et assez souvent le brouillard. J’ai toujours eu comme but de produire une image simple qui raconte une histoire du paysage. J’aime beaucoup laisser le spectateur imaginer le paysage en montrant un seul fragment. Je pense que la beauté d’une image est sa capacité à nous transporter ailleurs. Sa force est d’emporter le paysage avec elle, pour que vous puissiez ressentir le vent, sentir la lumière et éprouver le paysage par vous même. Si une image peut faire cela alors elle raconte son histoire.
MON PROJET
Ma passion pour la photographie n’a cessé de grandir. J’ai assez vite réalisé que je voulais poursuivre la photographie et en faire ma profession. J’ai donc pris la décision de ne pas continuer mes études en master d’architecture et de m'arrêter à la licence pour me concentrer pleinement à ma passion. Je pense que j’ai suffisamment d'expérience pour me sentir confiant et devenir professionnel. 2021 est l’année où je commence ma nouvelle histoire et pour asssouvir ma passion, j’aimerais découvrir la Bretagne et voyager plus loin pour découvrir le monde. Je suis passionné par la photographie et mon projet est de partager cette passion à travers les réseaux sociaux (youtube/instagram/facebook) tout en organisant des workshops/stage de photographie. J'aimerais poursuivre mon rêve et raconter l’histoire des paysages que je découvre.
A PROPOS
Photographe professionnel depuis peu mais passionné par les paysages depuis plus de 3 ans. Je suis né au Royaume Uni, et en 2007 je déménage en Bretagne à l'âge de 7ans. Je suis tombé amoureux des magnifiques paysages bretons, certaines d’entre elles sont iconiques et d’autres tous aussi beaux méconnus. J’ai été formé à l’ENSAB (École Nationale Supérieure d'Architecture de Bretagne) pendant 3 ans en obtenant le diplôme de licence. Cette expérience m’a permis de me questionner sur l’architecture, le paysage et les arts plastiques et d'y développer un nouveau regard. J’ai aussi pris l’opportunité de pratiquer la photographie dans de multiples contextes (evenementiel, artistique et reportage).
Aujourd’hui Je suis basé dans le pays de Redon, là où ma passion pour le paysage a commencé. Mon souhait est de partager cette passion de la photographie et du paysage avec vous. De partager la magie de se lever tôt le matin, et se retrouver aux les bords d’une rivière plongée dans le brouillard, et ressentir la sensation d'être ailleurs. On se retrouve seul dans un paysage, on oublie le monde extérieur, et on se sent en lien avec la nature. C’est ce ressenti que je vise à transmettre dans mon travail: saisir en image une l'essence du paysage par une lumière, une ambiance, ou une scène.
DÉCOUVERTE DE LA PHOTO
J’ai commencé à m'intéresser à la photo à l'âge de 11-12 ans au moment où j’ai découvert l’appareil photo compact Sony de la famille. Prendre des images était l’une de mes occupations préférées en vacances. Les choses ont changé à Noël 2014 quand j’ai reçu mon premier appareil photo reflex. Quelques mois plus tard mon grand frère m’a laissé prendre des photographies à son mariage, c'était ma première expérience de la photographie. À partir de ce moment, la photographie a pris une part grandissante dans ma vie. J’ai commencé par prendre des photos macros dans mon jardin et des portraits de mes amis. Ce premier appareil m’a appris au fur et à mesure les bases de la photographie. J’ai appris comment le paramétrer, régler mon ISO, mon ouverture et ma vitesse d’obturation.
Ma premiere pose longue - Cote de granite Rose - Eté 2016
NOUVELLE INFLUENCE : ETUDE D’ARCHITECTURE
Au même moment j’ai commencé mes études en architecture à l’ENSAB (l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne). Un monde d’architecture a ouvert ses portes puis m’a laissé rentrer. J’ai découvert de nouvelles formes d’art et comment je pouvais utiliser cette nouvelle influence dans ma propre démarche créative. L’abstraction, le sens et la sensibilité artistique sont passés au-devant de mon travail. J’ai eu l’opportunité de saisir des performances artistiques, montrant le mouvement du corps dans l’espace.
Pendant mon temps à l'école j’ai aussi partagé ma passion avec les autres étudiants de l'école. J’ai aidé à la création de la première association photographique de l'école, en organisant des sorties photographiques, qui avait comme but de partager nos connaissances autour de la photographie. J’ai aussi pris le rôle d’un des principaux photographes de l'école avec mon ami Hugo HELLER. J’ai pris de nombreuses images des événements, comme les soirées étudiantes, l'intégration des premières années, des expositions, des portes ouvertes, des Workshops, les Archipiades (un événement sportif entre le 20+ écoles d’architectures en France) et même les manifestations étudiantes en 2020. Cette opportunité unique m’a permis de gagner en expérience dans de multiples domaines de la photographie de l'événementiel jusqu’au documentaire.
Photo par Hugo HELLER
L’ARGENTIQUE
La photographie argentique m’intéresse depuis un moment, donc j’ai décidé de m'y aventurer et d'acheter un Nikon F3. Il y a de nombreux facteurs limitant l'argentique comparé au numérique, mais c’est plusieurs de ces facteurs qui m’ont attiré vers l’argentique en premier lieu. On peut penser pourquoi photographier avec de l’argentique aujourd’hui dans ce monde numérique ? En ayant grandi dans ce monde numérique, ça fait du bien de revenir en arrière, et retourner aux bases, au minimum : vers un viseur optique, une bague d’ouverture, une molette de vitesse et une pellicule, rien de plus. Il y a une très grande satisfaction de savoir que vous avez seulement 36 images dans la pellicule et chaque image est précieuse. C’est la magie de l’argentique. Ça affine nos sens, et nous permet de nous concentrer sur le détail de l’image et nous pousse à voir la meilleure photo à chaque fois. L’argentique me connecte plus directement avec l'expérience photographique : le moment du cadrage, puis l’appui sur le bouton d’obturateur et avancer le levier de la pellicule.
Ça me permet de redécouvrir ma photographie dans une nouvelle lumière. Avec l’argentique j’ai tendance à prendre des images dans un style plus documentaire qui me vient plus naturellement par l'intemporalité des images argentiques.